𝑪𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝑪𝒐𝒔𝒕𝒂 𝑹𝒊𝒄𝒂 𝒎'𝒂 𝒂𝒑𝒑𝒓𝒊𝒔

Depuis toujours, j'avais sur ma bucket list de faire un voyage seule. À l'aube de mes 40 ans, j'ai décidé que c'était le moment.

J'avais cette intuition profonde, que quelque chose de gros m'attendait là-bas, au fin fond de la jungle.

Ce qui est particulier à propos de l'intuition, c'est qu'on ne sait jamais pourquoi on doit faire cette chose. L'inconnu m'apellait, et dès que le voyage a officiellement été booké, j'ai été traversé par un frisson de terreur, et d'excitation tout à la fois.

Je n'avait plus l'option de changer d'idée, de laisser la peur prendre le dessus.

Parlant de cette peur, c'est avec elle que je me suis affiliée durant cette aventure.

La peur de la mort m'a visité à plusieurs reprises, et j'ai compris que cette peur me paralysait tellement, qu'elle m'empêchait de vivre pleinement. Mais cette peut était consciente, je savais depuis longtemps qu'elle vivait en moi.

Par contre, j'ai également découvert une peur inconsciente...

Quand Julien me demandais ce qui me stressait le plus de ce voyage, ma réponse était: "J'ai peur de me faire attaquer " Aussi bizarre que ça puisse paraitre, je me créais des scénarios mentaux où je me faisais agresser dans le Uber ou dans ma chambre.

En allant creuser plus loin à l'intérieur de moi, j'ai finalement compris que... 𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑'𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑'𝑖𝑐𝑖!

Si j'avais si peur d'être attaquée, c'est parce que cette peur était en moi, peu importe où je me trouvais.

Et c'est là que j'ai mis en lumière, pour la 1ère fois, que j'avais un solide complexe d'infériorité qui me suivait depuis l'enfance.

Quand j'entendais parler de victimisation, je ne me sentait pas interpellé car je ne le voyais que sous l'angle de la personne qui ne prend pas responsabilité des circonstances de sa vie.

J'ai découvert une partie de moi qui se diminuait inconsciemment, qui se sentait dont chanceuse d'être en la présence de telle ou telle personne. Dans mon énergie et mes échanges avec les autres, très subtilement, je me sentait toujours moindre et mettaient les gens sur des piedestals sans même s'en apercevoir.

J'avais si peur d'être rejetée, que je me rejetais moi-même avant que quiconque puisse le faire.

J'ai donc été plongé dans cette partie de moi durant mon voyage.

J'ai été à sa rencontre, je l'ai écouté et je lui ai dit qu'elle n'avait plus besoin de cette protection.

Que les gens ne cherchaient pas à l'attaquer, ni physiquement, ni émotionnellement. Ni au Costa Rica, ni ici.

J'ai été l'enrober d'amour  jusqu'à ce que je la sente quitter mon corps naturellement, sans efforts.

Depuis ce voyage, ma vie est tellement plus douce, dans un flow constant. Je ressens enfin ma valeur d'une façon inconditionnelle. C'est palpable.

Quand tu ressens l'appel de faire un voyage, rappel-toi que c'est aussi ton âme qui a envie de vivre un voyage intérieur!

OSE, je te garantie que les bénéfices surpasseront de loin les craintes.